Quelques ‘happy few’ dégustent les premiers Macchiato Honey Blossom du nouveau Starbucks place Kléber à Strasbourg. Avant tout le monde…

L’enseigne inaugure en cette fin d’après-midi son Coffee Shop de 240m2 à l’Aubette. Mais il faut être élus ou patron des commerçants ou avoir une carte “membre du gratin de Stras” pour y assister. Et toc !

People are people (air connu)

Tchapp est sur le coup. Voici dans notre slider les premières photos de l’événement. Vidéo à suivre dans un prochain article. Le tout avant l’ouverture du café demain matin 7h tapantes. Vous découvrez enfin l’endroit qui fait saliver bien des Strasbourgeois depuis longtemps… Murs noirs, touches de bois, coin salon et cosy à l’étage, le lieu est très tendance, il respecte l’esprit de la marque.

Et pourtant, le patron de la franchise en France, Christophe Borgnis, présent au lancement, précise de cette approche “design” du lieu est propre à Strasbourg. C’est différent des autres Starbucks en France. De nombreux artisans de la région ont travaillé sur le chantier.

Au comptoir, Robert Herrmann, le président de l’Eurometropole, Alain Fontanel, le 1er adjoint à Strasbourg et d’autres (habitués des cocktails) responsables politiques, Paul Meyer, Eric Elkouby, Jean-Jacques Gsell. Du beau monde, sur tapis rouge en plus ! Presque comme à Hollywood.

C’est nous les plus beaux

Evidemment, on échappe pas au discours super calibré et ‘marketé’ de l’enseigne US. Valeurs humaines, partenaires en boutique et non salariés, blah, blah, blah…Il suffit de lire les pages du site web pour savoir d’ou vient l’inspiration des boss. Lu sur le site Starbucks :

Nous sommes pour que tous les cafés soient bons. Nous sommes très exigeants au moment de la récolte.

Encore heureux !

La maison ne fait pas crédit

2 euros le Ristretto, 2 euros 95 le (petit) café allongé, 3 euros 85 le (petit) Latte. Va falloir le savourer un peu votre café avant de l’ingurgiter. Carte à voir en photo sur Tchapp.

Et au fait, il dit quoi le patron de Starbucks Strasbourg quand on lui rappelle que la maison américaine ne verserait pas d’impôts en France ? Alors qu’il y a des bénéfices dans les magasins de l’hexagone depuis 2011 ? (voir article de BFM Business , ou l’excellente enquête de nos confrères de Rue 89 Strasbourg ici).

C’est vrai, en plein scandale Panama Papers, le journaliste cherche la petite bête et il faut bien l’avouer, jouer à l’évadé fiscal n’est pas très glam par les temps qui courent. Mais, Kamel Boulhadid, le responsable de la franchise nous explique que :

Je ne rentre pas dans cette polémique, je paye mes impôts en France, j’emploie en France, je suis une entreprise française.

Un avis Pierre Bardet, patron des Vitrines de Strasbourg, l’association des commerçants ?

Je m’en fous de la polémique ! Je vois l’attractivité de Strasbourg. Le consommateur adore Starbucks, on l’attendait avec impatience.

Merci pour votre analyse. Consommateurs et amateurs de cafés, payez en paix !

C’est (que) du café

Ce n’est que du café, c’est une multinationale américaine, c’est indus, c’est pas donné, mais c’est hype, c’est un symbole. Du coup, Starbucks Strasbourg est The Place To Drink à café serré. Pour le moment… Tant pis pour les fabricants alsaciens (Sati, Reck), et les petits cafés du coin. On fera peut-être la queue demain matin devant l’établissement, comme quand il faut acheter un téléphone à 700 balles pour pas être ridicule en société... Et puis finalement, pourquoi pas ? 

Après le Starbucks de Strasbourg, viendra celui de Mulhouse (dans 15 jours). Le même bonhomme est à la tête des deux enseignes, Kamel Boulhadid, avec 40 emplois au bout des comptoirs… Starbucks a lancé sa success story en 1971 à Seattle. 

 

 

 

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