La Wave 2016 va partir le 11 juin de Bremerhaven en Allemagne pour rallier Bâle, 1600 kilomètres plus bas et 7 jours plus tard. Dans le cortège composé que de voitures électriques, des Alsaciens vont représenter la France.

Non, il n’y aura pas de dépassements de fous, ni de virages coupés. D’ailleurs, c’est pas vraiment une ‘course’.

Pédagogie

La Wave, c’est un parcours en Europe pour faire la promotion de la voiture électrique. Les participants doivent relier des points à des moments précis. Mais pas filer à toute blinde. D’ailleurs, en voitures à électrons, ce serait peut-être rapide mais pas long…

Il y a plusieurs étapes au programme, dont une en Alsace, à Sélestat, le 14 juin. Les équipes doivent assurer la promotion du véhicule tout électrique, en allant par exemple dans des écoles, en rencontrant des entreprises, des élus. Les participants ont par exemple, l’obligation de tenir un blog pour faire vivre au plus grand nombre l’aventure Wave.

Côté voiture, toutes les marques sont représentées. Intéressant, la course va passer par le siège des Nations Unies à Genève, histoire de faire un peu de lobbying. 80 équipages au départ, de plusieurs nationalités, avec même des Canadiens pour la première fois cette année.

Branchés

Deux couples alsaciens participent à la Wave 2016, et représentent du même coup la France. Marie et Benoit Kayser tout d’abord. Ils tiennent ce blog. Déjà une participation au compteur, en 2014. Et Jennifer Appelshaeuser avec son mari Frédéric. A suivre ici.

Tchapp a contacté Jennifer. Interview.

Il y aura un podium ?

Non, pas vraiment, mais nous devons respecter des engagements de promotion du véhicule électrique, organiser des actions pour sensibiliser aux enjeux de la préservation de l’environnement. C’est pour cela que nous allons visiter des écoles par exemple.

Peur de la panne ?

Non, les organisateurs nous trouvent des villes étapes avec des prises. Nous ne devrions pas avoir de problèmes (rires).

Pourquoi c’est important ?

Pour sensibiliser les gens. Nous rencontrons du monde, nous parlons de nos convictions, nous montrons une autre manière de se déplacer, plus propre. Avec les autres pilotes, on se retrouve entre gens qui pensent comme nous.

Ça fait un peu secte votre truc…

(Re rires) Secte ? Nooon… Nous voulons faire évoluer les mentalités, avec beaucoup de conviction, c’est tout. Vous savez, les usagers de voitures électriques sont encore moqués. Mais les choses changent. Sans parler de l’urgence climatique… Ce genre de course facilite la prise de conscience. Et c’est en plus super sympa à faire !