La Ville de Strasbourg a lancé lundi 23 avril une grande enquête en ligne sur les vols et dégradations de vélo.
Le questionnaire, qui peut être rempli jusqu’à fin juin, doit permettre à la ville de dresser une “typologie des vols de vélo”, afin d’y apporter des solutions.
Le questionnaire, qui comprend une vingtaine de questions, permettra-t-il de mettre en place de nouveaux dispositifs pour lutter contre les vols et dégradations de vélos ? C’est en tout cas l’ambition affichée de cette grande enquête en ligne.
Pourtant sacrée “capitale française du vélo” par la Fédération des Usagers de la Bicyclette en mars 2018 à la suite d’une enquête sur les villes les plus accueillantes à l’égard des cyclistes, Strasbourg pâtit d’une réputation de ville peu sûre pour les vélos, au point qu’une carte collaborative recensant les vols de vélo a été mise en place, afin d’éviter les lieux et moments les plus “dangereux” pour les vélos.
Elaboré avec l’association CADR67, le questionnaire est axé principalement sur les circonstances dans lesquelles le vélo du répondant a été volé : quel jour, dans quel lieu (quelle rue, s’agit-il d’un lieu public ou d’un espace privé), le vélo était-il attaché, en bon ou mauvais état…
Pour retrouver son vélo volé, la meilleure solution reste le marquage
Et surtout, était-il marqué ? Car l’Eurométropole rappelle, à l’occasion de cette enquête, que le marquage des vélos, notamment auprès de CADR67 et leur enregistrement, est l’un des éléments qui permet de retrouver un vélo volé en cas de dépôt de plainte.
Pour rappel, le marquage est assimilable au numéro d’immatriculation des voitures : il permet de contacter le propriétaire du vélo, retrouvé grâce à un fichier national, une fois le vélo retrouvé.
CADR67 rappelle ainsi que sur les 500 000 vélos que la police et la gendarmerie retrouvent chaque année, plus de 150 000 ne peuvent être restitués à leur propriétaire, faute d’identification.
Le marquage des vélos s’effectue à la Maison des Cyclistes (12 rue des Bouchers à Strasbourg), et coûte 4 euros.
