La ville de Strasbourg annonce ce jeudi vouloir lancer la rénovation de l’opéra national du Rhin, place Broglie.

Le bâtiment du 19ème siècle est beau.

Mais il ne répond plus aux normes d’accueil du public.

Les standards ont changé, y compris pour faire jouer les artistes sur la scène.

Fosse à orchestre trop petite, mauvaise visibilité à certains endroits de la salle, depuis 1997, l’opéra ouvre au public malgré un avis défavorable de la commission de sécurité.

Trop vétuste, la vieille dame bénéficie d’une dérogation pour assurer les représentations. 

Les municipalités successives se sont passées depuis des années la patate chaude.

Sans jamais vraiment rien décider, principalement en raison des coûts que peuvent engendrer un tel chantier de réhabilitation.

Strasbourg possède le bâtiment. La ville devait donc trouver une solution, et ne plus trainer. 

Il y a bien eu le fantasme d’un tout nouvel opéra, construit en dehors de l’hyper centre.

Mais le budget astronomique (plusieurs centaines de millions ont été évoqués lors de recommandations d’experts en 2021), a douché l’utopie.

Ce sera donc une rénovation, déjà lourde avec au moins 25 millions d’euros à trouver et à mettre sur la table annonce Jeanne Barseghian, la maire de la ville.

Cette enveloppe permettra la mise en sécurité de l’opéra.

2026

Les travaux vont démarrer dans trois ans. 

L’ampleur de la tâche n’est pas encore déterminée à ce jour.

Faut-il en plus augmenter la jauge ? Transformer la scène et sa machinerie ? 

Ces arbitrages pourraient faire grimper la note jusqu’à 70 millions d’euros notent nos confrères des DNA.

Une extension place du petit-broglie est aussi envisagée. 

Durant les travaux, l’opéra maintiendra ses représentations, mais elles seront aménagées. 

Photo @Wikidata

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