La mort de Noami Musenga le 29 décembre après un ton moqueur de l'assistante du SAMU a ébranlé Strasbourg.

La jeune fille âgé de 22 ans, avait appelé le 29 décembre 2017 le SAMU, se plaignant de fortes douleurs à l’abdomen. 

Son appel n’ayant pas été pris au sérieux par l’assistante de régulation du SAMU a provoqué une intervention tardive des secours, entraînant la mort de la jeune femme. 

Des poursuites ont été engagées contre X et les Hôpitaux universitaires de Strasbourg pour réclamer justice.

Une enquête a également été ouverte au parquet de Strasbourg. 

Près de six mois après la mort de la jeune fille, l’Isag (inspection générale des affaires sociales) a rendu son rapport ce 20 juin.

Le service déplore un comportement non adaptée à la détresse de la jeune fille ainsi qu’une procédure appliquée par le SAMU qui n’est pas conforme aux normes exigées.

Le directeur des HUS (hôpitaux universitaires de Strasbourg), Christophe Gauthier reconnaît les points négatifs soulevés par le rapport.

L’appel de Naomi aurait du être transféré à un médecin pour faire un point sur son état clinique, chose qui n’a pas été fait, malgré la présence de deux médecins dans les locaux au moment de l’appel. 

La bande d’enregistrement de l’appel montre que l’assistante a un ton “dur et intimidant” et qu’elle ne prend pas au sérieux la victime.

L’assistante ayant reçu l’appel de Naomi Musenga a quitté ses fonctions.

Après le dépôt du rapport de l’Isag, le responsable du SAMU de Strasbourg a lui, démissionné de ses fonctions.

Pour le moment, aucune nouvelles sanctions ne sont prévues.

 

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