Emmanuel Macron est en visite ce mercredi en Alsace, à Muttersholtz, dans une entreprise de la filière bois.

Le président de la République initie dans la région son opération reconquête des Français, “100 jours d’apaisement” pour parler réindustrialisation ou meilleures conditions de travail.

Et tenter ainsi de faire oublier la crise provoquée par la réforme des retraites, adoptée au forceps, mais toujours rejetée par une majorité de la population.

Près d’une centaine de manifestants se sont rassemblés vers midi devant la mairie de Muttersholtz, avec des casseroles et des sifflets, pour perturber la visite présidentielle et réclamer, encore une fois, la suppression de cette réforme.

L’important cordon de sécurité a repoussé les manifestants loin du point d’arrivée du président de la République, l’entreprise Mathis.

La préfecture avait au dernier moment ce matin, publié un arrêté pour interdire tout rassemblement devant la mairie de Muttersholtz.

Des manifestants ont tenté de rester en place, les gendarmes mobiles ont menacé d’utiliser la force, il y a eu des bousculades, mais pas de coups, ni de casse.

Bloqués dans des rues éloignées, ils ont chanté, et frappé sur des casseroles, des poêles, pour tenter de se faire entendre de la délégation officielle, à quelques centaines de mètres.

Emmanuel Macron a semble t-il entendu le comité d’accueil, puisqu’une fois dans l’entreprise totalement bouclée, il a déclaré

Je ne crois pas qu’on fasse avancer la France avec des casseroles…

Tchapp était dans la manifestation. Ambiance en vidéo et photos.

Emmanuel Macron est parti pour Sélestat après son passage à Muttersholtz. 

Là-bas aussi, quelques dizaines de manifestants se sont rassemblés autour d’un centre ville quadrillé par les forces de l’ordre.

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