Le président français Emmanuel Macron et le président allemand Frank-Walter Steinmeier inaugurent ce vendredi l’Historial du Hartmannswillerkopf dans le Haut-Rhin.

Tout un symbole : avant les célébrations de l’Armistice de 14-18 demain 11 novembre, les deux présidents se recueillent dans ce grand mémorial de la première guerre mondiale.

https://twitter.com/EnsembleEMacron/status/928993279739351041

Tchapp avait visité cet Historial lors de son ouverture l’été denier. Article et vidéo ici

Dans cet Historial Franco-Allemand, une première, Emmanuel Macron a plaidé “pour la paix et une Europe plus démocratique”.

https://twitter.com/BFMTV/status/928998903160164354

Plusieurs centaines de personnes et des militaires des deux pays participent à l’inauguration.

Photos @AFP

Viel Armand

Entre 1914 et 1918, ce sommet du massif vosgiens a été un énorme point de friction entres les armées françaises et allemandes.

De très violents combats s’y sont déroulés, surtout en 1915, sur à peine 6 km2. Le 21 décembre 1915, l’armée française pilonne les positions allemandes : 250 000 obus sont tirés en une seule journée !

Une vraie boucherie, notre Chemin des Dames à nous : plus de 30 000 morts pour un bout de montagne, dans les rangs des Poilus et des Doryphores.

Depuis des années, l’Association des Amis du Hartmannswillerkopf  oeuvre pour la préservation du lieu.

Sur place il y a déjà un mémorial national, une crypte, des parcours dans le champs de bataille (une colline entière, 90 kms de tranchées). 

Le Viel Armand est un symbole : folie des hommes, il présente l’histoire tumultueuse entre la France et l’Allemagne.

2.0

Le 3 août 2014, les travaux de l’Historial franco-allemand de la Grande Guerre démarrent. Le bâtiment accueille ses premiers visiteurs depuis le 3 août dernier, 103 ans après le début des combats sur place.

900 m2 d’un nouveau musée ultra moderne pour immerger le visiteur avec des expositions sur la vie dans les tranchées, des objets, des armes, des photos, des vidéos, des cartes interactives.

Des bornes numériques racontent la vie des soldats, avec leurs mots, en se basant sur des correspondances de l’époque.

La France, l’Allemagne et les collectivités locales ont financé l’ensemble, pour 4,7 millions d’euros.

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