Tchapp a contacté les bureaux FN et En Marche du Bas-Rhin, pour savoir comment chacun des deux partis poursuit sa campagne présidentielle avant le second tour le 7 mai. Réactions.
Lendemain de victoire
24,01% pour l’un et 21,3% pour l’autre, résultats nationaux définitifs. Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont qualifiés pour le 2nd tour de l’élection présidentielle.
En Alsace aussi, c’est l’effervescence au sein des deux formations.
Bruno Studer et le référent départemental (67) d’En Marche :
C’est un mélange de satisfaction et de joie de voir le travail de toutes ces personnes récompensé, de voir que c’est notre projet qui arrive en tête.
Julia Abraham, membre du comité central du FN, également conseillère municipale de Strasbourg :
On est très heureux d’être au deuxième tour, de voir que Marine a été largement plébiscitée, et de constater que les Français en ont marre des partis classiques du système.
Comment allez-vous mener la campagne du second tour, surtout au niveau régional ?
Bruno Studer :
Les comités locaux vont continuer à présenter le projet, faire du porte-à-porte, informer près des kiosques et sur les marchés… On va aussi avoir deux réunions publiques, dont une mercredi, à 19h à la salle de la Bourse, avec le porte-parole d’Emmanuel Macron, Christophe Castaner.
Julia Abraham :
Marine Le Pen est déjà retournée sur les marchés, dès ce matin. Au niveau régional, on va continuer à faire ce qu’on a toujours fait et qui marche : tracter sur les marchés. On risque également d’organiser un meeting avec elle.
Quel est votre rapport aux jeunes, comment essayez-vous de les convaincre de voter pour vous ?
Bruno Studer :
On a un projet qui est fait pour eux. Dans les priorités de Macron, à la première place il y a l’éducation, et à la deuxième, la formation professionnelle : on a compris les difficultés de leur démarrage dans la vie. On a aussi un message fort sur la culture et le renouveau. On a énormément de jeunes dans le parti, et comme tout est à construire, il y a de la place pour tout le monde.
Julia Abraham :
Il faut que les jeunes reprennent espoir, ils peuvent croire à une alternative. Un vent patriotique souverainiste souffle sur l’Europe, avec le Brexit, le score de notre camarade d’extrême droite lors des élections en Autriche (Norbert Hofer, ndlr)… Il y a un vent mondial qui souffle en notre faveur et les jeunes doivent pouvoir penser qu’une vraie alternance est possible.
En Alsace, au soir du premier tour le 23 avril, Marine Le Pen est arrivée en tête dans le Bas-Rhin (24,76%) et le Haut-Rhin (27,26%), devant Emmanuel Macron dans le Bas-Rhin (22,27%) et François Fillon dans le Haut-Rhin (22,29%).
Les deux candidats s’affronteront le mercredi 3 mai, lors du débat télévisé de l’entre-deux tours, à 21 heures sur France 2 et TF1.
