Dans une lettre, des élus locaux alsaciens ont demandé au secrétaire d’État à la transition écologique de ne pas fermer la centrale de Fessenheim avant 2023.

Ils sont treize, dont Jean Rottner, président de la région Grand Est, Brigitte Klinkert, présidente du Haut-Rhin, Jean-Marie Bockel, sénateur du Haut-Rhin.

Les élus interpellent Sébastien Lecornu pour retarder la fermeture du site nucléaire. 

L’argument : attendre la fin d’autorisation de l’exploitation des deux réacteurs, 2021 pour la tranche une, 2023 pour la tranche deux.

Retarder la fermeture de la plus ancienne centrale française (mise en service en 1977) permettrait selon eux, “de mieux respecter les salariés et de définir sereinement les projets d’avenir”.

Sébastien Lecornu, le secrétaire d’État, a installé en Alsace il y a peu de temps le comité de pilotage qui doit préparer la fermeture du site. Il s’agit par exemple de définir les projets pour les 2000 salariés et sous-traitants du site.

Fessenheim devrait fermer au démarrage de l’EPR de Flamanville. Le gouvernement et EDF évoquent fin 2018, début 2019 pour le lancement de la nouvelle centrale.

Mais l’Autorité de Sûreté Nucléaire, le gendarme du nucléaire en France, a déclaré fin janvier que ce calendrier était “tendu”.

C’est cette instance qui définira au final l’ouverture du l’EPR, après des études sur la sécurité du site. 

À ce jour, il n’y a toujours pas de date précise sur la fermeture de Fessenheim. 

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