Le secrétaire d’État à la transition énergétique se rendra le 18 janvier à la centrale nucléaire de Fessenheim. Pour trois jours…

C’est long et symbolique. Sébastien Lecornu veut rencontrer les salariés de la centrale, les familles, les élus locaux avec un objectif avoué : préparer l’après centrale.

Avec cette visite inédite de trois jours, le gouvernement veut lancer la concertation sur la fermeture de Fessenheim, et sa reconversion. 

Le secrétaire d’État veut évoquer de nombreux aspects, l’avenir du personnel d’EDF, celui des sous-traitants, ou les retombées financières pour les collectivités locales.

Un comité de pilotage sera installé lors de sa visite dans le Haut-Rhin, pour préparer cette fermeture, avec des acteurs de différents secteurs comme les associations ou entrepreneurs.

Quand ?

La centrale de Fessenheim, la plus ancienne de France (mise en service en 1977), doit s’arrêter au démarrage de l’EPR de Flamanville, fin 2018, début 2019.

Mais les salariés contestent encore cette fermeture.

Pour le moment, il n’y a pas de calendrier officiel.

Concernant la suite du site, il a été évoqué un temps l’ouverture d’une usine Tesla (voitures électriques). Tchapp en a parlé là. 

Combien ?

Qui sait combien coûte le démantèlement d’une centrale atomique ?

À priori pas grand monde, en tout cas, les experts se chamaillent. 

Si EDF parle de 350 millions d’euros par tranche, (deux tranches à Fessenheim, donc 700 millions d’euros), des spécialistes de l’atome en Europe évoquent plutôt le milliard par réacteur, donc potentiellement deux milliards d’euros pour la vieille dame du Haut-Rhin, au moins.