Orange Cyberdéfense a participé au salon “BE 4.0 Industries du futur” au parc expo de Mulhouse.

C’est la branche de l’opérateur chargé du développement des systèmes de lutte contre les attaques internet, phishing par exemple.

Dans ce salon BE 4.0 ouvert aux innovations et au développement de l’industrie, Orange Cyberdéfense a sensibilisé sur la nécessité d’adopter de nouveaux usages face à la recrudescence des menaces sur le web.

Tout le monde est touché. Le particulier, l’entreprise, la petite, le grand groupe. Pendant la crise Covid, nous avons vu des hôpitaux qui étaient attaqués. 60 % des PMEs qui ont été victimes d’une attaque cyber mettent la clé sous la porte…

Ce chiffre, donné par Fabrice Mourron, le directeur des activités d’Orange Cyberdéfense, vient de l’étude annuelle Sécurity Navigator 2023, publiée ce jeudi 1er décembre l’entreprise.

Du bon sens

La course contre les pirates informatiques est très compliquée.

Des réseaux mafieux s’organisent autour d’attaques cyber, avec des demandes de rançons par exemple, des vols de données. On estime que l’argent extorqué par ces cyberattaques dépasse aujourd’hui celui obtenu par la prostitution.

Fabrice Mourron rappelle quelques règles de bons sens.

La première défense, c’est la sensibilisation. On n’installe pas sur son ordinateur une clé usb dont on ne connaît pas la provenance. Non, il ne faut pas cliquer sur les liens envoyés par mails sans avoir bien vérifier l’expéditeur. L’entreprise ne peut pas envoyer de fonds, faire des virements, sans une confirmation téléphonique, même au sein d’un même service.

Selon l’ANSSI, l’agence nationale de la sécurité des systèmes d’information, le nombre d’intrusions dans des systèmes informatiques a augmenté de 37% entre 2020 et 2021.

Et de nombreux rapports soulignent également l’explosion des “ransomware”, des logiciels qui bloquent votre ordinateur, avec une demande de versement d’argent au final, pour “soit disant”, récupérer les données.

Explications en vidéo sur Tchapp.

L’innovation locale aussi

Orange a également invité des start-up locales, pour promouvoir quelques solutions auprès des industriels. 

Comme Safehear par exemple, qui développe un appareil auditif pour milieu bruyant. 

Ou Hérade, une start-up qui aide à classer vos données et documents. 

La start-up peut faire avancer l’industrie de demain, avec de nouvelles idées. Parce qu’une petite structure sera toujours plus agile qu’une grosse entreprise

explique Anne Coreau, la directrice des projets innovants chez Orange en Alsace.

Orange est partenaire de Tchapp.

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