8476, c’est le nombre de places disponibles pour les personnes sans-abri dans le Bas-Rhin.

Un chiffre annoncé par la préfecture du Bas-Rhin, qui précise que le plan hivernal sera activé jusqu’au 31 mars 2018.

Ce nombre de places a augmenté de 120% en six ans précise la préfecture dans un communiqué :

En complément, le dispositif hivernal s'articule autour du renforcement de la veille sociale, qui s'appuie surquatre accueils de jour, l'intensification des maraudes et la mobilisation de 264 places d'hébergement d'urgence exceptionnelles et temporaires en structure collective, qui s'ouvrent au fur et à mesure en fonction des situations identifiées et justifiant une mise à l'abri. Ces dernières se fermeront progressivement entre le 31 mars et 30 avril 2018. En cas de grand froid, l'État, en relation avec les collectivités territoriales et tout particulièrement avec la ville de Strasbourg, mobilisera des capacités de mise à l'abri en gymnase de façon à répondre aux demandes des personnes vulnérables.

Autre chiffre : l’Etat a versé en 2017 dans le Bas-Rhin 47,6 millions d’euros pour financer ces hébergements.

Toujours l’urgence 

Des associations dénoncent tout de même le manque de places en hébergement d’urgence. 

Plusieurs médias locaux, comme nos confrères de France Bleu Alsace, se font l’écho de la situation difficile en ce moment d’Arméniens à Strasbourg.

Cinq familles, avec quinze enfants, dorment dans les rues de la ville. Les enfants seraient scolarisés depuis au moins trois ans. 

Un professeur d’un collège de la Meinau hébergerait, chez lui, des collégiens de ces familles sans-abri.

Quand ils le peuvent, ces enfants font les devoirs dans une voiture.

 

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