500, c’est le nombre d’emplois que Huawei promet de créer dans sa prochaine (probable) usine alsacienne. 

Le géant chinois veut implanter dans la région une usine qui fabriquerait des antennes relais, 5G notamment. 

Pia Imbs, la présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, a reçu hier lundi une délégation de Huawei.

Deux sites sont envisagés, près de Brumath et à Illkirch-Graffenstaden. 

C’est Illkirch qui tiendrait la corde pour l’implantation d’un site de 60 000m2 et 200 millions d'euros. 

D’autres réunions sont programmées, une décision finale interviendrait d’ici à la fin de l’année, pour une ouverture du site en 2023.

Youpi ?

Pour l’économie et l’innovation, oui.

Pour l’environnement, à voir… La 5G fiche les jetons à pas mal de monde, dont Jeanne Barseghian, nouvelle maire écologiste de Strasbourg qui avait demandé avec d’autres élus le mois dernier, un moratoire sur son déploiement. “Pour ouvrir un débat démocratique sur ses inconvénients et atouts”.

Reste que 500 emplois, ce serait péché d’y renoncer non ?

Pour la sécurité, c’est également à voir.

Huawei est banni des USA. Donald Trump accuse l’entreprise d’être un suppôt du régime communiste chinois, qui écouterait aux portes grâce aux technologies de la maison. 

La France est plutôt sur la réserve sur cette question de cybersécurité. Officiellement, le non à Huawei n’est pas prononcé ouvertement. Mais dans les bureaux des ministères, ont préfère des solutions européennes type Nokia pour le déploiement de cette 5G qu'on annonce révolutionnaire pour l’internet des objets et l’industrie par exemple.

Alors pourquoi Huawei s’installe en France, en Alsace potentiellement ?

Officiellement, “pour être au coeur du marché européen et renforcer des partenariats avec des groupes français”...

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