Le Réseau Express Métropolitain Européen (REME) sera lancé dimanche 11 décembre à Strasbourg.

Ce sera le premier RER en région, après celui de Paris, et avant un développement à d’autres métropoles de l’hexagone comme l’a annoncé Emmanuel Macron il y a quelques jours. 

Le principe du REME est très clair : développer fortement l’offre ferroviaire autour de Strasbourg. 

Plus de trains, cadence accrue depuis et vers Strasbourg, vous pourrez trouver un train au départ des principales gares toutes les 30 minutes entre 5h et 23h. 

La SNCF, opérateur du REME, promet également une offre plus vaste le week-end.

D’ici à septembre 2023, il y aura 43% de trains en plus sur les lignes autour de Strasbourg qu’actuellement. 

Sans oublier qu’en parallèle des TERs, les collectivités locales se sont engagées à développer l’offre de bus sur la M35 qui traverse Strasbourg.

Sélestat, Molsheim, Saverne, Haguenau… sur le papier, ce REME va profiter à presque tout le Bas-Rhin en facilitant les dessertes vers la capitale régionale. 

Nouvelle donne ?

Plus de trains, moins de voitures, voici le rêve des promoteurs du REME, qui veulent limiter la circulation automobile autour de Strasbourg et donc, ainsi, la pollution. 

Reste que c’est une petite révolution pour le ferroviaire régional, il risque d’y avoir des couacs lors du lancement et du rodage des nouveaux programmes. 

Les syndicats crient déjà à la saturation, avec un manque de personnel et de matériel roulant.

Il serait impossible selon eux de tenir les ambitions de la feuille la route avec les équipes actuelles. 

Les associations d’usagers craignent des services moindres vers les petites lignes bien au delà de Strasbourg, moins de trains vers des gares secondaires (vallée de la Burche...). 

Depuis des mois, la SNCF recrute en Alsace pour répondre aux besoins du REME, conducteurs et techniciens pour la maintenance des trains à Strasbourg.

Près de 100 personnes devaient être recrutées pour le lancement du nouveau réseau. 

Tchapp en avait parlé ici

Accroitre la disponibilité des trains va coûter annuellement plus de 14 millions d’euros aux collectivités locales, dont l’Eurométropole de Strasbourg et la région Grand-Est.

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