À Strasbourg, tôt ce mercredi matin, deux mamans ont escaladé une grue pour protester. Elles sont redescendues en début d’après-midi après avoir obtenu satisfaction.

Protester contre la MDPH

Les deux mamans ont escaladé une grue, à 4 h, sur un chantier du Neudorf.

Il a fallu plusieurs heures de négociation par téléphone, pour que les deux femmes acceptent de redescendre de leur perchoir et abandonner leurs banderoles.

Elles sont redescendues vers 13 heures, après avoir obtenu ce qu’elles souhaitaient.

Marie Lettler, mère d’Émilien, enfant autiste scolarisé à Sand, réclamait le maintien de son fils à l’école, avec une Aide de Vie Scolaire formée pour l’accompagner.

Elle ne souhaitait pas mettre son fils en institut, car depuis qu’il est scolarisé en milieu normal, des progrès ont été constatés.

Silence de l’administration

Elle a pu obtenir gain de cause, ainsi que la diminution de l’effectif de classe de 28 à 22 élèves.

Monter sur une grue lui semblait être la seule option pour réussir à pouvoir parler à quelqu’un de l’administration.

De mail en mail, numéro en numéro et organisme en organisme, aucun interlocuteur n’a souhaité lui apporter de solution claire.

Face à l’urgence, la fin de l’année scolaire approchant, elle a pensé à se hisser au sommet d’une grue pour crier son désespoir.

C’est le meilleur moyen d’attirer l’attention, car c’est trop dangereux pour que quelqu’un vienne nous déloger… Il suffit de tenir bon, et d’accepter de descendre seulement lorsque l’on a pu négocier ce que l’on voulait.

Des pompiers du Groupe d’intervention en milieu périlleux sont venus les rejoindre à mi-chemin de la descente.

La grue mesurait une cinquantaine de mètres.

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