L’université de Strasbourg veut lutter contre le harcèlement sous toutes ses formes dans ses murs.

L’Unistra veut sensibiliser aux violences verbales, sexistes, homophobes, entre les étudiants principalement mais également, à destination du personnel enseignant. 

Une campagne est en cours pour aider les victimes à libérer la parole (voir le flyer sur Tchapp). Slogan : “sortez du silence”.

Au bout du mail ou du téléphone, des psychologues par exemple, qui peuvent orienter, guider, prendre en charge en fonction de la gravité du harcèlement. 

Un site web dédié à cette problématique rassemble les infos et conseils en cas de harcèlement, violences-sexistes.unistra.fr

Un mail est à disposition des victimes : violences-sexistes@unistra.fr

Depuis des mois, de nombreuses universités en France prennent mieux en compte le harcèlement et adaptent des dispositifs d’aide.

Il faut dire que des études récentes révèlent un véritable malaise sur les bancs des facultés.

Fin 2017, une enquête auprès des 22 000 étudiants de l’université de Lorraine a montré que 400 étudiantes étaient victimes de harcèlement sexuel. 

Une autre étude a été menée à Bordeaux, auprès de 5000 étudiants, en mars dernier. 28% ont été confrontés à des faits de harcèlement ou violences sexuelles à l’université. 

Pour rappel : un numéro de téléphone existe pour les personnes atteintes de violences sexuelles : le 3919, un service piloté par le secrétariat d’État chargé de l’égalité homme/femme.