J’étais à la soirée American Dream du festival Contre-Temps, hier soir au cinéma Star, et je vous raconte ce que j’y ai vu et entendu.

Il fait chaud oooh oh oh

La soirée (complète !) commence à 22 heures. 

22h10, j’entre dans le cinéma. Je fais un premier petit tour : dans la salle spring-break, ambiance pool-party, mais pour l’instant, elle n’est pas bien remplie. Je décide d’y revenir plus tard.

Je grimpe au premier étage pour me retrouver dans la salle Black power : l’écran du ciné retransmet des émissions de soul-train, et en dessous, une quinzaine de personnes se trémoussent avec un grand smile sur les lèvres.

Si j’avais eu le rythme dans la peau, j’aurais lâché mon appareil photo et les aurais rejoint tellement leur joie était communicative.

22h15, je suis obligée d’enlever ma veste parce que ouffff, y a du monde (c’est parfois bien difficile de se frayer un chemin vers les toilettes ou le bar, ou l’étage supérieur), et ouffff, il fait bien, bien, bien chaud.

Dans l’escalier, je vois deux personnes d’affilée louper une marche ou s’emmêler dans le rideau de pompons et se ramasser contre le mur… hum.

J’essaye de m’approprier les lieux, mais c’est presque labyrinthique, entre les étages, le grenier, les salles à droite, à gauche, la cuisine, les jeux… et le monde, surtout le monde !

Plutôt cow-boy ou Hollywood ?

Entendu à côté de la roulette à shooters : 

Mais on gagne jamais, je veux boire moi !!!

Je file au grenier, un lieu habituellement non-ouvert au public, avec un mignon petit parquet. Il s’y diffuse un film un peu perché, sur vidéo-projecteur, à mater dans des fauteuils en forme de voiture ou des transats, et avec une petite lumière tamisée…

Plutôt cosy, mais je décide de voir si ça bouge un peu plus chez les spring-breakers.

Et le moins qu’on puisse dire c’est que je ne suis pas déçue : l’estrade est blindée, les bouées volent dans tous les sens, les balles de beer-pong également, et un concours de qui boira le plus d’alcool via un entonnoir et un tube se trame au milieu de la piste…

Et moi j’ai toujours tellement chaud que j’aimerais bien faire un plouf dans la piscine gonflable (oui oui, une piscine gonflable, au cinéma. Oui oui).

Bon et puisqu’on est au cinéma, après tout, j’essaye d’aller me caler dans une des salles pour regarder un bon petit film… mais impossible, elles sont blindées.

Je manque de rentrer dans quelqu’un en patins à roulettes qui file à toute allure… trop d’émotions pour moi !

Alors je retourne dans la salle Black power, je m’imprègne un peu de l’énergie dansante et décide de filer.

Ciao Splimix, à l’année prochaine !

Festival Contre-Temps, jusqu’au dimanche 18 juin à Strasbourg. Liste des événements ici.

Qu'avez-vous pensé de cet article ?

Vous avez déjà donné votre avis.

J'aime 4
Indifférent 0
J'aime pas 0