Des photos volées de plusieurs adolescentes bas-rhinoises circulent sur Snapchat. Les DNA qui sortent l’affaire ce vendredi parlent “d’une entreprise de démolition”.

Elles ont entre 13 et 16 ans. Depuis plusieurs jours, des photos intimes de ces mineures sont partagées sur le réseau social. 

Des images de jeunes filles parfois en petites tenues : ce sont des clichés ou des instants dérobés par des proches, avec les noms et coordonnées des lycéennes. 

Ces partages sur Snapchat s’accompagnent de messages appelant à “insulter ces filles ou à voir des putes”.

Les photos intimes se partagent comme une traînée de poudre dans plusieurs établissements scolaires du Bas-Rhin, essentiellement à Strasbourg où il y aurait plusieurs dizaines de cas.

Les victimes sont sous le choc, harcelées par des camarades ou craignent d’être rejetées par l’entourage. 

Une plainte a été déposée, le rectorat est alerté. Une enquête a démarré pour trouver le ou les auteurs de ces partages.

C’est du cyber-harcèlement

Le ministère de l’Éducation Nationale a lancé sur internet la plate-forme “non au harcèlement” pour faire face à ces problèmes récurrents sur les réseaux sociaux. 

Un numéro vert est en place pour les victimes : 0 800 200 000

Le cyber-harcèlement est défini comme « un acte agressif, intentionnel perpétré par un individu ou un groupe d’individus au moyen de formes de communication électroniques, de façon répétée à l’encontre d’une victime qui ne peut facilement se défendre seule ».

40% des élèves en France disent avoir déjà été confrontés à du cyber-harcèlement. 

La police nationale explique “comment briser le silence”, puisque ces situations (une intimité exposée) peuvent provoquer un sentiment d’isolement des victimes.

Voici ici la campagne mondiale de l’Unicef contre le harcèlement chez les jeunes, “One shot is enough” (photos dans notre slider).

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