À la faculté de médecine de Strasbourg, une commission d’experts vient de mettre la main sur 20 boîtes avec des restes humains, datant de la seconde guerre mondiale.

À cette époque, la fac était sous commandement nazi avec à sa tête le docteur August Hirt. Il dirigeait des expérimentations et études sur des prisonniers déportés, venant du camp du Struthof essentiellement. On dénombre 86 victimes de ces expériences (voir photos).

Ce nom sinistre dans l’histoire de la fac de médecine strasbourgeoise figure sur les éléments retrouvés par les experts annonce France Bleu Alsace.

Il s’agit de déterminer désormais l’origine de ces restes et de savoir s’ils viennent de victimes du nazisme.

Surtout, des milliers d’autres échantillons restent encore à analyser.

Polémique

En 2015, des restes de victimes d’August Hirt (qui collectionnait entre autres des squelettes de juifs pour étudier les “différences raciales”) ont été retrouvés dans des bocaux et éprouvettes à la fac de médecine. 

Jusqu’à cette date, l’Université de Strasbourg avait toujours réfuté les rumeurs qui disaient que des restes de victimes du nazisme étaient encore dans les labos.

Une commission d’experts a été mandaté à cette période pour faire toute la lumière sur les archives de la fac. 

Tchapp en avait parlé en avril 2016, suite à une polémique lancée par Michel Cymes.

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