En Irlande, un homme accusé d’avoir violé une jeune fille mineure a été déclaré non coupable. 

Sa défense ? Elle portait un string, donc elle était consentante. Un argument (curieusement ?) entendu par le juge.

Sur le web, l’affaire fait tâche et choque partout dans le monde. 

Un nouveau mouvement vient de se lancer : #ThisIsNotConsent

Des femmes postent sur les réseaux sociaux des photos de sous-vêtements pour dénoncer les viols et expliquer qu’une lingerie fine n’est pas un consentement ou une invitation à un acte sexuel.

https://twitter.com/sophiasept/status/1062814255840444416

Un peu comme la vague #MeToo, la mobilisation est très forte pour critiquer la décision de la justice irlandaise et lutter contre les agressions sexuelles.

https://twitter.com/kazzianne/status/1062775182983602177

Justement à Strasbourg…

Le 25 novembre prochain, c’est la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

À cette occasion, un colloque sera organisé à Strasbourg le 22 novembre, à la salle Erasme du palais des congrès. 

Le thème : “Le corps des femmes, de la norme à la résistance”. L’événement est porté par la ville, Roland Ries son maire, ouvrira la journée à 8h30.

Il s’agira de rendre visible, d’interroger et de nous questionner sur les normes et contraintes posées par la société pour façonner et véhiculer l’image du corps de la femme et l’idéal de féminité. Elles sont autant d’injonctions auxquelles les filles et les femmes sont appelées à se référer. Celles qui ne répondent pas aux standards imposés risquent mépris ou invisibilité.

Au travers d’ateliers et tables rondes, il sera question des violences faites aux femmes, de l’image de la femme dans la société, des normes sociales etc…

Le colloque est gratuit. Mais il faut s’inscrire sur le site www.strasbourg.eu.

Le programme de l’événement est . Affiche dans notre slider.

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