Le groupe alsacien de coiffure Kraemer va ouvrir cette année son 200 ème salon, quelque part dans le monde…

Hatten / Shanghai, 8935 kilomètres…

En 1945, le père de Yannick Kraemer ouvre son salon de coiffure dans cette petite commune du Bas-Rhin. 

Le fiston reprend l’affaire, bosse aussi pour le groupe Dessange, puis lance sa marque et l’impose un peu partout dans le monde. 

Voici en résumé plus de 30 ans de carrière dans la coiffure, avec toujours cette petite accroche régionale de coeur.

Le siège du groupe est à Strasbourg, mais c’est Kraemer “Paris” qui est imposé partout.

La french touch se vend très bien dans le monde. Les gens recherchent une image, un art de vivre. C’est la marque “Paris” qui fait rêver aux Etats-Unis ou en Asie.

explique Yannick Kraemer, qui a signé il y a peu un contrat de distribution de ses produits avec un grand groupe hôtelier américain (Emporium). 

Des produits qui seront aussi distribués en Chine dès cette année, dans 3800 points de vente.

L’Asie est un marché très fort. Deux salons Kraemer s’ouvrent chaque mois en Chine. 

Le groupe Kraemer compte désormais 1700 collaborateurs dans le monde, des franchisés là où il y a des cheveux à couper et pèse 90 millions d’euros de chiffre d’affaire (non consolidé) en 2019.

L’avenir ?

L’Afrique entre autres. J’y crois beaucoup. Rien n’est fait, mais j’ai des projets en Côte d’Ivoire ou au Cameroun. 

Et la France ? Le marché de la franchise de coiffure est saturé explique Yannick Kraemer.

Le coiffeur veut son univers à lui…

Comprenez, son propre salon, ses règles, sa marque.

Rien à voir avec la Chine, encore, où des franchises Kraemer de près de 400 m2 poussent comme des champignons, avec près de 40 salariés à l’intérieur.

En vidéo dans notre player, interview de Yannick Kraemer à Strasbourg.

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