Deux nouveaux modes de scrutin sont expérimentés au bureau de vote de la Bourse, ce dimanche à Strasbourg.

Isoloirs, papiers, urne… Vue de loin, cette élection a tout l’air d’une vraie.

Pourtant c’est bien une expérimentation, anonyme, que des chercheurs de l’Université de Strasbourg mettent en place ce 23 avril, premier tour de l’élection présidentielle.

Deux modes de scrutin sont testés : le vote par approbation, et le vote par note, en un seul tour, contrairement au scrutin officiel qui est un scrutin uninominal à deux tours.

Ces deux tests ont pour but de mieux comprendre le fonctionnement des institutions démocratiques, mais surtout le comportement des électeurs face aux urnes. 

Ces nouveaux scrutins offrent, a priori, davantage de possibilités à l’électeur pour s’exprimer.

Les tests se font avec des volontaires à côté d’un vrai bureau de vote, et n’influencent en rien l’élection officielle.

Un compte-rendu des résultats sera dévoilé à partir du 19 juin 2017, sur le site de l’expérience.

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