Le TAPS à Strasbourg fête ses 20 ans. Avec une programmation qui colle très bien à son époque…

Le Théâtre Actuel et Public de Strasbourg démarre sa saison le 29 septembre, avec la pièce “On voudrait revivre”.

Si la chanson de Gérard Manset a inspiré la chose, c’est évidemment un symbole du “pas encore tout à fait après la Covid”.

Au TAPS comme sur d’autres scènes culturelles, la pandémie a stoppé les représentations.

Mais n’a pas gelé la créativité des auteurs.

Par exemple, l’auteur Thierry Simon a imaginé une pièce pour les 20 ans du théâtre, qui s’appelle tout simplement “20 ans”.

Ou quand d’anciens potes, activistes, altermondialistes, se retrouvent après 20 ans de vie, comme une photographie de ce qu’il reste des idées défendues.

L’époque n’est pas sereine, et nous sortons d’une catastrophe. Bien sûr, la programmation du TAPS reprend cette ambiance dans les thématiques développées par les artistes. Le théâtre peut être politique également, mais pas partisan. Il reflète la vie tout simplement, et le monde par les sensibilités artistiques.

explique Olivier Chapelet, le directeur du théâtre.

On va se pendre alors au TAPS, après avoir fait la gueule des mois en vivant cloitré devant Netflix ? Du tout…

Si, parfois, les sujets abordés sont costauds, comme les agressions sexuelles ou l’antisémitisme, le talent des raconteurs d’histoires est de pouvoir y mettre des moments légers, frais, drôles, pour souffler en s’éclairant.

Vraiment, on sort des pièces en étant heureux, parce que l’écriture est très travaillée. 

En vidéo dans notre player, rencontre avec Olivier Chapelet.

Il parle de tout.

De la programmation, mais aussi de l’époque, des jeunes qui ne viennent plus assez au théâtre, de cet art, le théâtre, qui doit rester populaire, même de Jeff Bezos…

20 ans, je paye pas

Toute la programmation du TAPS est à découvrir ici

Cadeau : si vous avez 20 ans, le théâtre vous offre un billet pour le spectacle de votre choix cette saison.

Histoire de se faire une pièce, au lieu d’un ciné et de rajeunir le public.

Il parait que “Oncle Vania” de Tchekov sera très bien en mars 2022.

Que “Les guêpes de l’été nous piquent encore en novembre” de Ivan Viripaev sera complètement barré en juin.

Que la pièce “La magie lente” sera plus intéressante qu’une psychanalyse en janvier.

Que vous allez beaucoup rire avec “Vingt ans”, de Thierry Simon, en novembre prochain. 

Bref, à 7 euros la place pour un étudiant, il faudrait être confiné pour ne pas en profiter…

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