Fanny et Fabrice ont lancé il y a un peu plus d’un an des kits pâtissiers à base de recettes alsaciennes. Le duo veut désormais se développer dans d’autres régions.
L’idée est bête comme chou, mais c’est un succès.
Fanny et Fabrice Schaeffer, deux pâtissiers installés à Neubois depuis 15 ans, ont imaginé en 2015 un véritable kit de survie du petit alsacien.
Nous étions sur un marché de Noël près de Liège en Belgique, et nos bretzels d’Alsace se vendaient comme des petits pains. On devait réserver nos produits avec un an d’avance ! Un jour, on a eu l’idée de fabriquer un kit pâtissier pour satisfaire la demande toute l’année.
Fanny en rigole encore quand elle nous explique l’aventure. Elle était loin d’imaginer le développement de ces boites à cuisiner.
Aujourd’hui, nous avons 10 recettes en kits, à faire soi-même, kougelhopf, bredela, spaetzle, beignets, pain d’épices par exemple…
Le concept, qui a eu un prix d’innovation culinaire en 2016 (Challenge de l’Initiative Touristique), pourrait bien se décliner ailleurs en France.
Fanny et Fabrice réfléchissent désormais à sortir des recettes d’autres régions.
Simple
Le petites boites sont fabriquées à Neubois.
À l’intérieur, vous avez les produits essentiels (farine, sel, levure...) et la recette à suivre.
L’adaptation de nos propres recettes a été le plus difficile, il fallait que ce soit très bon et facile à réaliser à la maison. C’est pour ça que nous plaçons un guide et des conseils dans les kits.
Ne reste plus qu’à ajouter l’eau et la matière grasse.
Aujourd’hui, 45 revendeurs et boutiques en ligne proposent les produits des pâtissiers, même à Marseille !
Et nous avons de plus en plus de demandes, surtout pour des cadeaux.
Qui ?
On pourrait penser que ce kit est avant tout à destination des touristes, qui veulent partir d’Alsace avec un souvenir culinaire à refaire à la maison.
Et bien pas trop finalement…
Vous savez quoi ? Nous avons énormément de locaux, des Alsaciens. Je ne compte plus le nombre de demandes du style “ma fille organise une soirée étudiante à Grenoble, elle veut des bretzels”, ou “c’est pour mon mari en Chine”.