“Chère Amie”, la nouvelle brasserie du quartier de le Neustadt à Strasbourg, lance son premier service ce 31 mars à midi.
L’établissement de 220 couverts du groupe strasbourgeois Diabolo Poivre se situe dans l’ancien hôtel des Postes du quartier, là ou se trouvait jadis le centre de tri.
La voilà la bonne idée ! Imaginer une déco autour de la correspondance, des lettres, du papier, des mots.
“Chère Amie”, c’est le début d’une correspondance. Du temps où les gens prenaient encore la peine d’écrire sur du papier.
Aujourd’hui ce serait plutôt “wesh”, avec un émoji aubergine sur Whatsapp.
Mais avouez que ça a quand même beaucoup moins de gueule que “Chère amie”.
D’anciennes cartes postales sont accrochées sur les murs, avec des esquisses rappelant l’écriture ou des tableaux.
Au milieu de la brasserie a été installé un (très) grand bar, en forme d’îlot, de 30 mètres de long.
Des morceaux de textiles pendent, rappelant les feuilles blanches. Canon.
D’un côté, un bar à pâtisseries. De l’autre, un bar à fruits de mer.
Nous avons tout fabriqué, du sol au plafond. L’entrée est d’origine, ainsi que quelques poutres métalliques, mais c’est une importante reconstruction
explique Gilles Egloff, l’un des boss de Diabolo Poivre, pas peu fier d’avoir bouclé le projet à 4 millions d’euros dans les temps.
Il a fallu 11 mois de travaux pour repenser cet espace construit en 1896. Et aboutir à un bistrot revisité, moderne.
Chic et gouteux
Gilles Egloff le confesse, il veut que “Chère Amie” devienne une nouvelle zone d’attractivité dans le quartier.
Parce que la Neustadt, c’est beau, c’est historique, c’est classé à l’Unesco, mais ce n’est pas le quartier le plus animé de la ville.
Le Snack Michel, juste en face de “Chère Amie”, est aussi connu que le TNS pas loin, ou l’opéra. Et puis c’est tout…
Diabolo Poivre veut secouer un peu tout ça, en proposant entre autres, un service de midi à minuit.
Et tu pourras commander n’importe quel plat à la carte à minuit moins cinq si tu veux, tous les jours. C’est important de proposer ce service et de prendre son temps tard le soir.
Une carte brasserie
Tu veux 12 huitres de Bretagne et un verre de vin blanc d’Alsace l’après-midi, ou après un spectacle du TNS ? Installe toi au bar ou à une table.
“Chère Amie” a sa choucroute aussi. Ainsi que du dos de saumon, un tartare de boeuf, un colombo d’agneau aux épices, du cochon, un gratin de coquillette…
Simple, mais on cuisine vraiment, histoire de proposer des plats revisités mais gourmands
raconte Christophe Lemennais avec la banane, autre co-gérant, le cuistot de la bande.
Le maquereau, il est grillé minute au chalumeau. Le mille feuille, nous le dressons en live, à la commande. C’est super caramélisé, très frais. Produits français, bien valorisés, bien préparés, c’est notre crédo. T’es pas dans un établissement qui sort des trucs préparés ailleurs. On fait de la cuisine, c’est notre métier.
Bon alors, je goûte quoi ? “Le bar façon bouillabaisse, une tuerie...” lâche l’attachée de presse, Aurélie Rigaud.
Les prix : menu complet 28 euros, oeuf mayonnaise avec pointe de caviar, 19 euros, plat à partir de 14 euros.
Le bar à pâtisseries à son chef, Rémy Sorbier.
La cuisine est pilotée par Alexandre Haudenschild, déjà passé par la Hache, autre restaurant appartenant au groupe.
Tchapp a fait quelques photos de “Chère Amie”.
La carte ici. L’adresse : 5 avenue de la Marseillaise à Strasbourg.
Job
50 personnes travaillent dans cette nouvelles brasserie. Et le groupe Diabolo Poivre recrute encore pour ses différentes enseignes à Strasbourg.
Tchapp, avec son partenaire La Maison de l’Emploi de Strasbourg, a réalisé une vidéo de Christophe Lemennais, qui explique la philosophie maison pour les embauches.
À voir dans notre player.
Tous les détails des postes à pourvoir chez Diabolo Poivre sur ce site internet.