Adrien Michel parcourt l’Europe pour photographier des lieux abandonnés, pour capturer la beauté dans la désolation.

Au culot

Adrien Michel est ingénieur de formation, mais il trouvait son boulot extrêmement ennuyant.

Alors en intégrant une association spécialisée dans l’audiovisuel, Synovie, il a commencé à toucher à l’appareil photo.

Et quelques temps plus tard, l’asso est devenue société, il a lâché son job pour devenir photographe professionnel.

Originaire d’Ingwiller, passionné par les ruines depuis tout petit, il a décidé de se lancer dans une série photos de lieux désaffectés, en Angleterre, France, Belgique et Allemagne.

Une fois, pour accéder à un lieu, il a fallu escalader des grilles et mon acolyte s’est transpercé la cuisse, son jean était recouvert de sang. On est allés à l’hôpital, on est revenus prendre des photos, puis on est allés manger dans un Flunch. Les gens nous regardaient de travers, on avait une dégaine de tueurs en série !

Adrien Michel fonce, il hésite pas, quand il veut une photo, il se donne les moyens.

Architecture

Après la Popartiserie à Strasbourg, c’est la deuxième fois qu’il expose des photos de cette série, cette fois au restaurant Le Mandala.

La symétrie règne sur une majeure partie des clichés, les lignes sublimant la beauté de la désolation.

Quand on est photographe d’architecture, c’est vachement important de respecter ce que l’architecte a voulu faire.

Ses cadrages respectent donc les lignes, qui semblent immenses, car les clichés ont été pris avec un objectif grand angle.

L’immensité des lieux, désaffectés, Oubliés, laissent au spectateur le soin d’imaginer les histoires de ces pièces.

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