La Frituur à Strasbourg, un shop de la Grand’Rue spécialisé dans la frite belge, lance son premier food-truck.
Bintje toi-même !
Le “frites-truck” est installé à la Foire Européenne de Strasbourg (qui démarre ce vendredi).
La carte est simple : des frites, des accompagnements (fricandelle, beignet de poulet...), des sauces.
C’est un condensé de notre boutique, avec un peu moins de choix, mais toujours la frite au centre, et les mêmes méthodes pour sortir des frites moelleuses et croustillantes.
Christophe Fliegans, le créateur de La Frituur, a dépensé près de 60 000 euros pour se faire un food-truck aux petits oignons.
On a essayé des événements l’an dernier, avec succès. Depuis quatre mois, on développe notre activité en itinérance, un peu sur du privé, mais surtout sur des grosses sorties.
Vous le croiserez les 16 et 17 septembre, par exemple, au Street Food Music Festival de la Coop. Cet été, La Frituur était aux Eurockéennes de Belfort.
Une fois ? Non, deux fois.
La frite belge, c’est pas la frite d’Alsace. C’est mieux.
D’abord, c’est de la Bintje, une variété spécifique de patate.
Ensuite, il faut une double cuisson avec un temps précis à respecter entre les deux bouillons, dans de la graisse de boeuf.
Christophe a eu l’idée de developper une franchise sur cette tradition belge en 2015.
Chimiste, ancien responsable qualité dans plusieurs boîtes, la frite de Belgique est une reconversion professionnelle.
Je m’éclate ! La Frituur s’émancipe, avec une boutique à Haguenau et maintenant, ce camion.
Une autre Frituur pourrait ouvrir à Strasbourg. Le boss veut lancer un bar belge.
Carton assuré ?
Food-truck, street-food, on ne parle plus que de cette mode culinaire depuis 5 ans (débarquée des US).
Pour manger tendance, il faut grignoter sur un trottoir, sur un parking, s’en foutre plein la chemise à carreaux (et payer parfois un peu cher pour des trucs bof bof).
Tout peut se trouver dans un truck ; des produits de la ferme, du vegan, du café.
Money, money, money ?
T’emballe pas Jacqueline, le marché sature doucement.
L’an dernier, on a participé à un événement. Il y avait 60 trucks. Cette année, même chose, avec 20 de plus ! Et pourtant, ça reste très difficile, avec beaucoup de dégâts…
Un spécialiste a expliqué à Christophe Fliegans qu’un concept qui se lance a 50% de chances de se casser la figure au bout de 6 mois.
Selon certaines études, à Paris par exemple, le nombre de food truck est passé de 200 il y a deux ans à 40 en 2017 !
L’emplacement est difficile à trouver, les villes rechignent parfois sous la pression des restaurateurs. Le privé, face aux demandes, augmente les redevances.
Et les charges, surtout d’entretien du camion, sont élevés.
La Frituur, confiant dans son concept simple frite + accompagnement + sauce (4€50 le cornet, 3€ la croquette au fromage), se lance tout de même sur les routes gastronomiques d’Alsace.
Une petite envie ?
Rendez-vous sur la page Facebook de Tchapp avant lundi 4 septembre (tirage au sort).
Nous vous offrons un an de frites belges chez La Frituur !
Bon, pas 14 kilos par jour non plus (on fait gaffe à votre ligne).
Vous jouez pour un cornet de frites, une sauce, un accompagnement au choix, max 8,50 € le tout, à chercher une fois par mois en boutique, pendant 12 mois, à partir de septembre 2017.
Ou douze cornets de frites avec les accompagnements en même temps si vous êtes entre potes un soir de match par exemple.
Miam ?