Marie Heckel est originaire de Strasbourg. Sa boutique de bredele à Paris ne lui suffisait plus, elle a décidé d’exporter un peu d’Alsace au Mexique.

Une histoire de pâtisserie...

Marie a étudié les arts culinaires à l’institut Paul Bocuse à Lyon.

Elle y a découvert le monde de la cuisine, la boulangerie, la pâtisserie… et a fini par obtenir une licence de management en restauration.

Après des expériences chez Liberté et Pierre Hermé, elle décide de lancer sa propre affaire à Paris. Et ce sera Le Bredele, l’incontournable petit gâteau !

J’avais envie de sortir le bredele de l’Alsace, le faire vivre un peu en dehors de la région.

… et d’amitié

Jusqu’à ce que le Mexique vienne un peu à elle, sous la forme d’une amie rencontrée à l’institut Paul Bocuse, Paola Chávez.

Elle m’a proposé de venir monter une pâtisserie française chez elle, et moi j’avais envie de continuer à l’étranger.

Alors en octobre, Marie part outre-Atlantique pour faire une étude de marché.

Avec sa camarade, elles organisent un buffet, auquel elles invitent la presse et une centaine de personnes.

Elles cuisinent des tonnes de gâteaux et demandent leur avis aux gens concernant leurs préférences sur leur budget, les gâteaux, l’emplacement d’une éventuelle boutique… et c’est parti.

La boutique en août

Marie a déménagé pour de bon à Guadalajara en janvier de cette année, à 26 ans.

Avec Paolá, elles travaillent sur commande, sans local, jusqu’en août.

On se fait connaître, au Mexique ça marche au bouche à oreilles. On propose des buffets de mignardises, et ici ils font beaucoup d’enterrement de vies de jeunes filles pour lesquels on fait des sachets de bredele.

Des bredele, mais pas que… 

Le Bredele, la incontrolable reposteria francesa, a élargi sa gamme et propose maintenant des en-cas typiques de toute la région Grand-Est, mais aussi de la France.

On a gardé le nom Le Bredele, parce qu’on fait du kougelhopf, des tartes linzer, des quiches lorraines, mais c’est de la pâtisserie française plus généralement.

Marie s’amuse aussi à décliner les pâtisseries françaises avec des produits locaux, introuvables en France, comme cette superbe tarte colorée de pitayas, à voir dans notre slider en photos.

Là, quand on vend sur les marchés et les bazars, ça cartonne, surtout la tarte !

Et pour cause : à Guadalajara, plus de 1500 Français sont expatriés, et ils se concentrent dans les mêmes quartiers.

C’est encore un marché difficile à gagner car les Mexicains dans cette ville ont peur de la nouveauté, et pourtant il y a une concurrence en pâtisseries françaises !

Les filles vont ouvrir leur local en août, dans une très bonne zone, où les gens ont les moyens de se faire plaisir avec la pâtisserie.

À mon avis, on va y arriver, et on devrait même pouvoir développer notre entreprise…

C’est tout ce qu’on peut souhaiter à ce petit morceau d’Alsace à l’autre bout du monde… réponse dans deux mois.

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