Dans les remparts de la forteresse Vauban à Neuf-Brisach se trouve une perle de l’art contemporain. 

Le Musée d’Art Urbain et de Street Art est ouvert depuis deux ans. 

Rien que l’endroit est incroyable : 1200 m2 au coeur d’un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco.

Vous déambulez dans les couloirs, ancien site militaire, pour découvrir les oeuvres d’artistes internationaux.

Ici, on parle de peintres, de pointures internationales, de gars ou de filles qui ont l’habitude de travailler, par exemple, dans les plus grandes capitales mondiales.

Et qui, par coup de folie ou passion, passe un peu de temps dans ce bled du Haut-Rhin, pas connu pour autre chose que ses vieilles pierres montées en 1700 et des brouettes par Sébastien Le Prestre de Vauban. L’histoire du bonhomme vous intrigue ? Merci Wikipédia

Comment c’est possible ?  Par le coup de génie et la gniack de deux passionnés qui rêvaient de créer un lieu d’art contemporain, proche du peuple. 

Entendez par là, loin des grandes villes, des habitués de la culture branchée et des musées souvent “sclérosés”. 

C’est Clémentine Lemaitre qui balance, la co-fondatrice du lieu. 

Le graffiti c’est sa seconde peau. Elle en parle comme d’une toile extraordinaire d’un grand maître, persuadée que le street art est l’art majeur de ce siècle.

Juste dingue

Des artistes renommés (Pure Evil, Denis Meyers, Jaune, Eddie Colla, Popay pour les intimes) sont invités, ils peignent directement sur les murs de la forteresse.

Des oeuvres uniques, qui serviront aussi d’archivage grandeur nature. 

Vous découvrez l’art urbain, ou le patrimoine historique, ou l’inverse, ou dans le sens que vous voulez, mais vous prenez une baffe énorme tellement le job est soigné, tellement le lieu se prête merveilleusement à cet art de la rue.

En deux ans, ce musée privé a attiré 60 000 visiteurs. 10 balles l’entrée, réductions possibles, et toujours les fondateurs dans les couloirs pour expliquer la démarche et vous ouvrir les chakras. 

Des événements sont organisés, des ateliers pour mettre les doigts dans la peinture également, vous pouvez voir les artistes travailler quand ils sont invités, c’est à la bonne franquette de la culture, de l’ouverture d’esprit.

Parait que les gosses des écoles du coin sortent de là en voulant devenir des artistes...

Tchapp y était. Vidéo dans notre player. Visitez le site web ici

Mausa Vauban, place de la Porte de Belfort, Neuf-Brisach. 

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