Selon un sondage Qapa diffusé l’été dernier, les Français ne prennent plus le temps de se poser à midi. Les entrepreneurs s’engouffrent dans la brèche en proposant de plus en plus de concepts de « Finger food » à Strasbourg.

Exit le temps où l’on prenait une pause de deux heures dans un resto avec un bon repas et un peu de vin. Malgré les 35 heures, les Français sont speed et mangent à la va-vite. Selon le site de recherches d’emplois Qapa, on ne prendrait qu’une pause de 20-30 minutes max. Autant dire, pas le temps de savourer un plat du jour.

“Avec les doigts”, pour le déjeuner et pour l’apéro

35% d’entre nous amènent leur repas au bureau. 25% se contentent d’un sandwich. 29% consomment un plat à emporter. Alors pour répondre à ces nouvelles habitudes de consommation, les concepts de restauration rapide ne cessent de se développer depuis plusieurs années déjà. Nous avons tout vu à Strasbourg. Les box d’abord — Mezzo di Pasta était le premier en 2002 —  remplies de pâtes, puis de nourriture thaï, chinoise, risotto and co. Puis les parts de pizza vendues à la coupe et au poids avec Come a Roma. Puis les bagels en 2011. Puis les purées en bocaux, les hot-dogs, les burgers, les sandwiches au pastrami, les ramen… On en oublie certainement.

Aujourd’hui fleurissent les concepts de « Finger food ». Finger what ? Littéralement, la nourriture qui se mange avec les doigts. Pour fonctionner, il faut que les produits soient frais. Si possible locaux ou en tout cas en circuits courts pour coller à la tendance du manger vite, mais bien et bon. Dégustation à midi, ou le soir à l’apéro entre potes.

Car une autre tendance a émergé avec la crise : la compression des budgets « bouffe ». Un fait qui n’a cependant pas tué un rituel ancré dans le mode de vie des Français : l’apéro ! Plutôt qu’un repas riche, long et cher, ils préfèrent partager une planchette ou des « dips » à grignoter du bout des doigts. La sélection Tchapp des adresses Finger food strasbourgeoises, c’est ici !

 

Doo

Niché dans la rue Sainte-Hélène, Doo propose des roolz froids ou chauds, salés ou sucrés,  accompagnés de polenta et de légumes de saison. On choisit une formule à midi ou on partage un assortiment le soir avec des amis ou en famille. Les Roolz sont des rouleaux de pâte fine, garnis d’ingrédients frais, crus ou cuits, de producteurs et de saison. Colin, fondue de poireaux, carottes; poulet hoi-sin avec cheddar, poitrine fumée et pomme de terre; crabe, gingembre, mangue salade verte… Il y en a pour tout le monde, les carnivores, les veggies, les amateurs de mélanges de saveurs. On privilégie les formules entre 10,90€ et 15,80€ avec boissons, dessert maison ou non, un-deux ou trois roolz.

16, rue Sainte-Hélène, Strasbourg. Toutes les infos sur www.doo-et-bon.fr  

 

Mitico

Mozarella panée, panzerotti, brochettes de tomates-mozza, ‘crocchette’ di patate farcie de mozza et de jambon. Mais aussi petites salades de produits italiens plus light, parce que les traditions culinaires du Sud de l’Italie, elles vont direct sur les hanches… Mais mamma mia que c’est savoureux ! Mitico, c’est le concept de « street food » italien à déguster avec les doigts, sans couverts, sur fond de musique italienne. Ou on fait le stock pour des apéros maison 100% rital (jusqu’à 22h).

48, Grand’Rue, Strasbourg. www.mitico-stradafood.fr

 

La Frituur

Par ici les frites belges, les vraies, avec la patate de là-bas, la Bintje, et une double cuisson à la graisse de boeuf. C’est tout sauf light.. mais régressif! Cornet à partir de 3,50€ absolument géant, “des portions belges”, sourient les vendeurs. Avec ou sans sauce (0,70€). Mais aussi des fricandelles ou viandelles à emporter dans les cornets.  

92, Grand’Rue, Strasbourg. Toutes les infos sur sa page Facebook.

 

Les Garçons Parisiens

Pâte à bretzel, pâte feuilletée, pâte feuilletée sans beurre pour les vegans… Le tout fourré de mozzarella, de saucisse légèrement piquante ou de pesto. Et chaud. Les Garçons parisiens, c’est un concept de pâtisserie salée à savourer toute la journée. Ouvert il y a deux mois, ce nouveau concept de finger food accueille dans un cadre super stylé entre bois neutre, carreaux de ciment en damier au sol et ardoises au mur pour gribouiller. On aime aussi les crémeux à “dipper” avec des sticks gourmands sans beurre, à la pomme de terre et chou mariné. On y découvre aussi des boissons inédites comme le Curiosity Cola, la limonade alsacienne Lorina, et du thé Nunshem. Sans oublier les jus pressés.

Les petits plus: on peut réserver le lieu à l’ambiance résolument urbaine pour une soirée privée, et on y court pour les happy hours, de 17h à 19h, avec pour deux produits achetés, un offert. Derrière Les Garçons parisiens, une histoire familiale. Alex, 29 ans, et sa compagne Daniela, 26 ans, concoctent les recettes de la maman du jeune homme, toquée de cuisine. Alex aime entreprendre: du haut de ses mêmes pas 30 ans, il a créé “Madame Lucie”, une enseigne de macarons à Bucarest, avec déjà sept enseignes, dont trois en franchise. D’ici quelques temps, quand la Ville aura enfin donné son “Go”, Alex se baladera aussi en triporteur pour faire découvrir ses pâtisseries salées. A voir sur Tchapp, une vidéo dégustation...

37, rue des Frères, Strasbourg. Formule de 5,50€ à 9,50€. Crémeux à partir de 3€. www.lesgarconsparisiens.fr 

 

 

 

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