Cette année on arrête le gaspillage alimentaire et on limite nos déchets, d’accord ? Utilisez des bocaux !

Changez vos habitudes.

Vrac

L’épicerie en vrac, c’est tendance. Tchapp en a déjà parlé là, à l’occasion de l’ouverture d’une boutique spécifique dans le quartier de Neudorf à Strasbourg.

Nouvel exemple, à Obernai cette fois. Fin novembre, Pauline Janvrin, 28 ans, a démarré l’aventure des “Petits Bocaux” après avoir bouclé un financement participatif sur le web..

J’avais besoin de défendre mes convictions : lutter contre le gaspillage alimentaire et promouvoir le zéro déchet, tout en proposant des produits du coin.

Pauline propose dans son épicerie du vrac, bio, vegan. Les produits sont fabriqués en grande majorité dans la région.

Vous venez avec vos bocaux et vous prenez la quantité souhaitée. Pour la première visite, si vous n’avez pas de bocaux en verre, je peux vous en donner.

Elle ne propose pas de papier kraft pour l’emballage, pour pousser assez loin son concept de zéro déchet qui lui tient vraiment à coeur. Regardez la vidéo dans notre player.

Un peu de tout

Farine, sucre, pâtes, céréales, huiles, vinaigres, vous trouverez de nombreux produits du quotidien dans l’épicerie. Même une brosse à dents vegan et des produits de beauté bio. Pauline veut mettre l’accent sur des produits éthiques, locaux, dans des emballages durables (le verre).

Il est temps de s’y mettre : chaque année en France, nous gaspillons 10 millions de tonnes de nourriture, dont 33% chez le consommateur final, à la maison. Viandes, pâtes, légumes, des yaourts qui périment dans le frigo, tout cela coûte cher en plus de polluer. Sans parler de la consommation d’énergie pour produire ces produits finalement jetés.

Côté poubelle, c’est pas folichon. Nous produisons en moyenne chaque année 354 kg de déchets ménagers. Voila pourquoi la démarche de Pauline (et d’autres dans la région) est intéressante.

Acheter en vrac des produits locaux permet de mieux réfléchir l’acte d’achat, de faire des économies ou de mettre de l’argent là ou c’est vraiment important. Pauline l’assure :

Mes prix sont un peu plus élevés que dans les grandes surfaces (difficile de lutter), mais je peux proposer de meilleurs tarifs que dans les magasins bio, je suis entre les deux.

Et puis, vous utilisez vos récipients, bocaux en verre par exemple.

Je tenais à proposer ce service en dehors de Strasbourg. Ici, je suis persuadé de trouver une clientèle réceptive à ces messages. On dépasse l’image “bobo” de l’épicerie bio.