Georges Winter a 32 ans. Pas loin de la cathédrale de Strasbourg, le jeune chef tient un bistrot français avec une carte “du marché”. Mais pas que…

Déco campagne chic.

Ne m’appelez plus Zehnerglock

Fin 2016, Georges reprend le Zehnerglock, célèbre winstub classique de la place.

Exit les nappes à carreaux et la carte alsacienne typique, le nouveau boss insuffle un parfum indus et cosy au lieu.

Toute la déco, c’est moi avec des artisans. J’ai poncé les tables et les chaises… Je voulais proposer un endroit plus moderne, qui colle à l’air du temps.

Quatre mois de travaux et près de 200 000 euros plus tard, voici Winter Stub 1932.

La cuisine, c’est du fait maison, avec des produits du marché, selon les saisons. En ce moment, je travaille la rhubarbe ou la fraise par exemple en dessert. Je m’inspire aussi de mes voyages pour les plats.

Sans renier la région… Il y a quelques jours, vous aviez droit à des raviolis à la ricotta et crème d’asperges d’Alsace.

Georges Winter est très fier de son poulet massala. Il dégote les épices dans les mêmes échoppes que des restaurants indiens. Sa carte à l’esprit cuisine du monde.

Normal, il a bossé à Paris, New York, Tokyo, avant de poser ses valises à Strasbourg. On est loin de la stub rhénane.

Pâtissier un jour, pâtissier toujours

Winter, ce nom ne vous dit rien ? Georges est un fils de… 

Sa famille possédait la célèbre pâtisserie Winter, rue du 22 novembre à Strasbourg, une (ancienne) institution locale pour les desserts. 

Pâtissier à la base, il a appris le reste du job auprès de différentes maisons durant ses périples.

Sa cuisine, le fils Winter (c’est comme ça qu’il se présente) l’imagine comme son nouveau restaurant : atypique.

Dans mon burger par exemple, le Georges, il n’y a pas de Cheddar, mais de l’emmental français et surtout du Bleu d’Auvergne. C’est plus piquant…

12 euros le burger au Bleu.

Le dimanche, de 11h à 15h, c’est brunch.

14 euros 90, et vous avez bien mangé, croyez-moi !

L’addition, et un tableau s’il vous plaît

Dans l’ancien Zehnerglock, il y a toujours la célèbre cloche près du comptoir (de 22h, rapport à la cathédrale et au couvre feu imposé au juifs de Strasbourg au 18ème siècle) et la fresque qui dépeint cette histoire.

Vous mangerez également sous les oeuvres de Tomi Ungerer !

Georges Winter a récupéré des originaux chez une connaissance, pour la déco et pour rire. Tomi, il fait pas toujours dans la dentelle

Ils sont à vendre, vous pouvez les acheter directement chez moi.

Oui, des stubs comme ça, il n’y en a pas des masses sous la cathédrale...

Vidéo dans notre player.

Winter Stub 1932, 4 rue du Vieil-Hôpital, Strasbourg. 03 88 23 17 42.

Qu'avez-vous pensé de cet article ?

Vous avez déjà donné votre avis.

J'aime 5
Indifférent 0
J'aime pas 0