L’Écomusée d’Alsace à Ungersheim remonte un séchoir à tabac du 19ème siècle.

Les travaux sur la charpente vont durer tout l’été précise le musée qui publie des photos du chantier (aperçu dans notre player).

Petit rappel : l’Écomusée a récupéré 160 000 euros du Loto du Patrimoine pour avancer dans son projet.

Merci Stéphane Bern et sa mission nationale pour sauver le patrimoine en péril. Avec cette somme, le séchoir va devenir une pièce maîtresse du complexe haut-rhinois.

Il sera remonté, en utilisant les mêmes techniques qu’à l’époque.

Sur le site internet de la Fondation du Patrimoine, une collecte participative est en cours pour boucler l’enveloppe de cette renaissance. 

40 000 euros sont demandés. Plus de 30 000 euros sont déjà récoltés. Coût global pour la restauration du séchoir à tabac : 300 000 euros au dernier pointage. 

Très loin des 75 000 euros envisagés au départ.

Reste que cette action va permettre au musée qui draine chaque année 200 000 visiteurs, de poursuivre sa mission pédagogique tout en sauvegardant l’histoire de la région. 

Précieux témoin d’un savoir-faire traditionnel, le séchoir de Lipsheim est caractéristique des séchoirs alsaciens typiques : étroit et en hauteur. Les feuilles de tabac séchées, assemblées en guirlandes, étaient fixées au niveau de lattes parcourant le bâtiment sur toute sa longueur. Des vantaux verticaux permettaient de ventiler le bâtiment et de s’adapter aux conditions météorologiques pour permettre un séchage optimal.

Des animations sont organisées autour de ce chantier très particulier, pour les visiteurs de l’Écomusée.

Ce séchoir était dans la collection du musée depuis 2018. Mais l’état de la structure a nécessité bien plus de temps de travail et d’argent que programmé.

Stéphane Bern veut sauver d’autres sites, partout en France.

Dans le Grand-Est, sa mission veut préserver par exemple un manoir à Rupt.

Les infos ici

Photos @ecomusée

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