Si l’association de protection des animaux a toujours besoin d’un coup de pouce financier pour boucler son quotidien, il s’agit là d’un dossier très particulier…

La stérilisation/castration de chats libres…

Il y a des milliers de chats libres en ville et dans la campagne. 

Ces chats qui vivent en colonie, ont des conditions de vie difficiles.

Ils manquent de nourriture, sont renversés, blessés, tombent malades, bref, très loin du minimal syndical exigé par tous les amoureux des animaux.

Et en plus, ils se reproduisent comme des lapins… Deux portées par an pour une chatte.

Un couple de chats, c’est en année N+4, 20 000 chats ! D’où la nécessité de stériliser et de soigner ces chats, pour éviter d’être submergé.

Danielle Gilliot est la présidente de la SPA de Strasbourg.

L’an dernier, ses équipes ont stérilisé/castré 70 chats.

Cette année, jusqu’au 1er mai, ce sont déjà plus de 80 chats concernés !

Le défi est très important. Les animaux sont en liberté, il faut s’en occuper. De plus en plus de gens nous ramènent des chats libres ou demandent notre intervention.

Quand la SPA tombe sur des bébés, elle sociabilise les petits avant de trouver une famille d’accueil.

Des sous

Problème, les finances ! 

La SPA galère déjà à financer la hausse importante des frais vétérinaires pour son refuge (120 chats, 55 chiens actuellement). Elle a besoin pour son fonctionnement, de plus de 2700 euros par jour en moyenne.

Alors pour faire face à la reproduction massive de chats libres…

Une stérilisation, c’est en moyenne 70 euros. Pour bien traiter le problème et travailler dans de bonnes conditions, il faudrait trouver 20 000 euros, pour s’occuper de plus de 200 chats

explique Danielle Gilliot.

La ville de Strasbourg ? Selon la SPA, il y a un intérêt au dossier, mais les subventions ne suivent pas.

Contrairement à d’autres villes comme Toulouse, qui prend en charge toute l’opération de stérilisation/castration de chats libres.

L’idée de la SPA est donc de se tourner vers le mécénat.

Attirer des entreprises locales, qui peuvent soutenir une démarche environnementale, de bien être animal, tout en défiscalisant une partie des dons (60 %).

La structure a bouclé un dossier de mécénat, et fait la tournée des popotes pour sensibiliser au problème. 

J’espère que nous allons convaincre la communauté urbaine et l’Alsace. C’est un problème sans fin, il faut maintenant s’en occuper.

Témoignage de Danielle Gilliot en vidéo dans notre player.

Notez le rendez-vous dans votre agenda : portes ouvertes à la SPA de Strasbourg, le 1er et 2 juin. 

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