25 000 visiteurs ont regardé le cosmos cet été au nouveau planétarium de Strasbourg.

Une excellente fréquentation pour le lancement public de ce nouvel outil scientifique, ouvert le 1er juillet dernier après plus de deux ans de travaux.

Lors de son inauguration officielle jeudi 7 septembre, Michel Deneken, le président de l’Université de Strasbourg, a présenté ce lieu comme “un théâtre cosmique militant”.

Ou quand la science est au service, aussi, du citoyen pour l’éclairer.

Découvrir le cosmos, c’est comprendre ce qu’il se passe sur Terre.

Mesurer la vulnérabilité de notre planète pour mieux la défendre.

Ou juste s’émerveiller de sa beauté, ça marche aussi…

Plus largement, Michel Deneken veut faire de ce planétarium un outil de lutte contre l’obscurantisme de certains esprits.

Parfois, trop souvent même, la parole des scientifiques est remise en cause, au profit de principes ésotériques, religieux, ou juste sans fondements.

Témoignage de Michel Deneken en vidéo sur Tchapp.

Wahou

C’est beau. C’est moderne. C’est étonnant.

Le nouveau planétarium présente un dôme incliné de 15 mètres de diamètre.

Six projecteurs laser projettent des images en ultra haute définition.

La salle a une capacité de 134 places.

Imaginé depuis plus de sept ans, la nouvelle fenêtre sur l’espace a nécessité un investissement de 9,3 millions d’euros.

Plus qu’un site de projection des étoiles, le planétarium est surtout un outil de travail pour les chercheurs strasbourgeois.

Et du monde entier même, puisqu’un réseau international existe pour comprendre l’univers.

Par exemple, il est possible de projeter des images des confins de l’espace à partir de données envoyées par des observatoires en Australie ou aux États-Unis.