L’association Adèle de Glaubitz fête ses 30 ans.

Cette structure médico sociale accompagne en Alsace 2000 personnes vulnérables dans 38 centres spécialisés. 

Des hommes, des femmes, des enfants en situation de handicap, des autistes, des personnes aveugles, sourdes, des déficients sensoriels…

Adèle de Glaubitz a ses racines dans la congrégation religieuse des Soeurs de La Croix.

L’idée d’aider les personnes fragiles de Strasbourg est née en 1835.

Un important volet des activités de la structure est dédié à l’enfance. 

Du handicap à la maltraitance, différents lieux aident des jeunes en difficulté.

Jusqu’à organiser l’hébergement dans les situations les plus graves de violences familiales.

Bienveillance

Dans le quartier du Neuhof à Strasbourg, vous trouverez les centres Jacoutôt et Louis Braille.

Jacoutôt est spécialisé dans l’accueil des personnes avec des déficiences auditives. 

Louis Braille se charge des malvoyants. 

Dans des classes adaptées (petits groupes de moins de 15 élèves), des enfants apprennent. L’autonomie surtout...

Il y a l’aspect scolaire bien sûr. Mais ici, nous développons les capacités pour permettre à ces enfants d’entrer dans le monde adulte, avec le meilleur bagage possible. Il ne faut pas faire comme si le handicap n’existait pas, il faut apprendre à faire avec.

Sophie Pernet est cheffe de service au centre Jacoutôt, qui aide les jeunes de 0 à 20 ans.

Là-bas, les enfants sont bilingues : français et langue des signes.

Une personne qui n’a pas de handicap, qui voit ou qui entend, n’a pas idée des ressources nécessaires à ces enfants pour dépasser le handicap, et trouver les moyens de vivre comme tout un chacun. Je les admire, ce sont des supers héros !

Il y a une sorte de mission dans ces établissements. Rendre la vie des personnes handicapées la plus “normale”, la plus autonome possible, en permettant l’accès par exemple, aux activités culturelles classiques.

On emmène des enfants malentendants ou malvoyants à des concerts, ou au théâtre ! Nous faisons avec ce qu’ils sont, et nous voulons faire évoluer la société, pour pouvoir les accueillir pleinement dans la vie, à l’extérieur.

explique Laurianne Giguet, cheffe de service au centre Louis Braille. 

Tchapp a pu filmer les classes d’Adèle de Glaubitz, à la rencontre de ces enseignants un peu particuliers, et de ces enfants supers héros... 

Témoignages en vidéo.

Tout savoir sur Adèle de Glaubitz, ici

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