Samedi 29 avril a lieu la coupe d’Europe de para-karaté à Strasbourg, organisée par l’ARAHM, qui fait du handisport un moyen de promotion d’une meilleure intégration sociale.

La pression monte

Gymnase de la Rotonde : Tchapp a assisté au dernier entraînement avant la compétition de demain samedi.

La vingtaine de jeunes, de 5 à 19 ans, enchaînent les mouvements sur le tatami, leurs ceintures fièrement serrées autour de la taille.

Parmi les élèves valides se glissent quelques membres de l’ARAHM, l’Association régionale d’aide aux handicapés moteurs.

Peu importe le handicap (ou l’absence d’handicap d’ailleurs), ils se mélangent, s’entrainent ensemble.

Et font parfois preuve d’un peu de dissipation, comme tous les enfants savent faire. Bref, c’est vivant, marrant, intéressant, loin des clichés parfois véhiculés par le handicap.

Bracelets rouges ou bleus, plots, dessins d’animaux… Myriam Millasseau, l’entraîneuse, utilise des moyens adaptés pour apprendre le karaté.

Reportage en vidéo.

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Samedi 29 avril, c’est le grand jour. Pour ces élèves, ce sera l’événement de l’année.

12 pays d’Europe ont répondu à l’appel et seront à Strasbourg pour faire concourir leurs propres karatékas.

Compétition, intégration, de 9h à 19h les jeunes handicapés feront leurs preuves durant toute une série d’épreuves spécifiques.

En tout, on attend 250 sportifs. 

European Cup de para-karaté, au gymnase de la Rotonde à Strasbourg rue Pierre Nuss.

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