L’amphithéâtre Schweitzer du PMC à Strasbourg, était plein ce mardi 14 novembre.

Des centaines de personnes ont assisté à un colloque local dédié à la lutte contre les violences faites aux femmes.

Organisé par la ville, cette 13ème édition avait pour thème principal la santé des femmes et la reconstruction après des violences.

Dans le public, beaucoup de professionnel(le)s et des associations locales d’aide aux victimes.

Et puis surtout, madame tout le monde, et quelques messieurs, ont assisté aux débats autour de ce problème de société.

Selon une étude de l’observatoire national des violences faites aux femmes, en moyenne, le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui, au cours d’une année, sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur conjoint ou ex-conjoint, est estimé à 213 000…

82 % des décés au sein du couple, sont des femmes (122 tuées en 2021).

Que faire pour lutter ? 

Éduquer, sensibiliser, protéger les victimes, mettre les agresseurs face à la justice bien entendu. Mais pas que…

Les associations manquent de moyens, explique Jeanne Barseghian, la maire de Strasbourg. 

L’État doit faire plus pour soutenir les professionnels, et prévenir les violences en amont. Beaucoup dénoncent un manque de moyens face à des violences systémiques.

Planning Familial, Solidarité femmes 67, plusieurs associations ont tenu des stands au Palais des Congrés, pour sensibiliser et présenter les actions.

La Station par exemple, le centre LGBTI de Strasbourg, défend les droits des homosexuels, lesbiennes, queer, trans…

Souvent, c’est galère d’être queer nous raconte Salomé, bénévole à La Station.

C’est un véritable enjeu par exemple, d’accéder à un parcours de soins digne. Il y a des attaques, des violences, des refus de soins même, parque que les gens ne comprennent pas ou n’acceptent pas nos différences. C’est un problème d’accès aux droits.

Reportage et témoignages en vidéo.

La journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes sera organisée le 25 novembre.

Il y a peu, Strasbourg a annoncé la collecte et la distribution gratuite de protections hygiéniques pour lutter contre la précarité menstruelle. Tchapp en avait parlé là.