Ce soir au Rhénus, le dress code c'est le rouge. Et il faut que ça bouge. Avant SIG-Galatasaray, Tchapp a assisté au dernier entraînement... des supporters.

Banderoles, tap-tap, drapeaux, sirènes, mégaphone : tout va bien le kit du kop est complet. Il y aura même la photo de tous les joueurs de la SIG brandie par les supporters au coup d'envoi. Zut, fallait pas le dire…

La chenille qui enfle...

« Dans toutes les salles on est allés, supporters on n'a rien lâché, pour nos joueurs on a chanté, allez la SIG, allez allez ! ». C'est pas the Voice, mais sur l'air de la « Chenille qui redémarre », ça peut le faire.

Biberonné au basket

Ce chant est facile à retenir et tout le public suit. Depuis que le club des supporters a fait la chenille un soir de victoire en championnat, c'est devenu un tube au Rhénus. Et tout le monde le reprend sur l'air de la Bande à Basile,

souligne Marie-Thérèse qui supporte la SIG avec sa fille Virginie, ancienne joueuse à l'Électricité Strasbourg, qui venait dans les gradins avec la poussette. Biberonné au basket, Théo, 4 ans et demi, fait déjà partie du kop.

« Les joueurs viennent toujours nous voir »

C'est ça la différence avec le foot : l'esprit de famille. Les joueurs sont plus accessibles. Après le match, ils viennent nous voir, qu'ils aient gagné ou perdu. On discute, on prend des photos,

s'enthousiasment Marie-Thérèse et Virginie.

Chaud de chez show

Le kop compte une quarantaine de supporters, dont 2/3 de femmes. Comme Monique Feltz, responsable du kop strasbourgeois.

J'espère que le public va nous suivre. Qu'il ne soit pas spectateur, mais supporter. Que le Rhénus soit chaud du début jusqu'à la fin et pas seulement si l'on mène au score. A Gravelines, nous étions huit supporters, mais on n'a pas arrêté de chanter. 

Un parquet bien entretenu

La SIG peut aussi compter sur ses bénévoles. Car avant de faire briller le parquet, il faut que le Rhénus Sport soit nickel du sol au plafond : scan des billets, placement du public, relation presse (110 journalistes, un record, dont 40 Turcs), animation de la boutique, contrôle de l'accès à la brasserie et même bodyguard jusqu'au contrôle anti-dopage.

Turkish delices

Chacun sait ce qu'il a à faire. Mis à part qu'on viendra un peu plus tôt que d'habitude, ça ne change rien par rapport à un match de championnat. Mais les 75 bénévoles seront sur le pont. Sauf deux : un malade et une sage-femme qui est de garde 

précise Gérard Lebrot, président de l'association SIG & Bénévoles.

Les joueurs de la SIG savent aussi ce qu'ils ont à faire. Une spécialité alsacienne revisitée : le turkish delices.

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