Heureuse qui comme la SIG a fait de beaux voyages. 12 au total jusqu'à la finale retour de demain à Istanbul. Mais pour arriver jusqu'au Bosphore, il fallait être fort. Et ça ressemblait plus aux travaux d'Hercule qu'à l'Odyssée d'Ulysse.

Loin de nous l'idée qu'un voyage sans nuage puisse empêcher de prendre une valise sur le parquet. Mais plus le déplacement est serein, plus le staff et les joueurs le sont aussi. Cette saison, l'Euro Tour de la SIG (voir notre infographie) est budgétivore : 41.352 km aller-retour (à vol d'oiseau), soit le tour de la Terre, pour un coût de plus de 200.000€.

Un poste à temps plein

On travaille avec une agence de voyages, car entre le championnat et les coupes d'Europe, il faut gérer une trentaine de déplacements. Ce qui occuperait une personne à plein temps au club,

souligne Aymeric Jeanneau, manager général du club, en charge du développement.

A Istanbul, ça bouchonne...

L'organisation de ces 12 destinations a parfois pris la tournure de travaux d'Hercule. Le trajet en avion ou en train est une chose, mais éviter tous les autres pièges en est une autre : passeports, visas, décalage horaire, choix d'un hôtel au calme, navettes d'autocar...

Le trafic est aussi un paramètre à prendre en compte. A Istanbul la circulation en ville est toujours difficile. C'est important de le savoir pour le timing des horaires d'entraînement, par exemple,

observe l'ancien meneur de jeu du club strasbourgeois, champion de France en 2005 avec la SIG, puis en 2009 avec l'ASVEL.

Cuit, cuit les Canaries

Francfort, Paris, Bâle-Mulhouse, Strasbourg-Entzheim, les basketteurs de la SIG connaissent par cœur les salles d'embarquement. Presque une seconde maison.

On évite quand même d'y rester 4 heures en attente. Lors du déplacement à Las Palmas pour affronter Gran Canaria, nous avons manqué la correspondance, parce ce que le Strasbourg-Madrid avait décollé avec 1 heure de retard. Il a fallu trouver un hôtel de toute urgence. Heureusement à minuit, tout le monde était au lit,

raconte Thierry Feltz, l'intendant du club strasbourgeois.

Toute sa vie dans un bagage à main

Quand on dit tout le monde, c'est pas juste un couple ou une famille de quatre, mais un aréopage d'une vingtaine de personnes et 40 kg de matériel. Et comme dans les aéroports c'est parfois le souk dans la soute, l'Euroleague a trouvé une parade à l'étourderie des bagagistes. Elle oblige les basketteurs à voyager avec un équipement de secours. C'est-y pas mimi, un géant de 2m avec son maillot, son short et ses basket dans son mini bagage à main ?

 

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