La ville de Strasbourg annonce de nouvelles mesures pour loger les SDF qui dorment dans la rue.

Le maire Roland Ries se déclare prêt à mobiliser trois gymnases si l’État, la préfecture, le demande, pour héberger les personnes sans-abri qui ne bénéficient pas d’un accès au dispositif d’urgence déjà existant (8476 places dans le Bas-Rhin, Tchapp en a parlé ). 

Si la préfecture ne demande pas l’ouverture des lieux, Roland Ries pourrait décider “lui-même d’ouvrir ces gymnases, si la situation l’exige”.

Aujourd’hui, et alors que nous rentrons dans l’hiver, et devant le nombre croissant de personnes sans solution d’hébergement ou qui se trouvent à la rue malgré l’ouverture de places d’hébergement d’urgence, la situation est particulièrement critique.

Dans un communiqué, la ville rajoute :

La collectivité va lancer un appel à projet, doté de 500.000 euros (pris sur les recettes exceptionnelles dues à la vente des actions Danone), pour permettre la création de 100 places d’hébergement. Cet appel à projets est destiné aux associations qui oeuvrent déjà dans ce domaine.

En tout, avec ces initiatives, Strasbourg veut créer 500 places en hébergement d’urgence pour les SDF.

C’est un véritable appel à la mobilisation qui est lancé envers les bailleurs sociaux, l’État, les collectivités locales, et même les citoyens.

Dernier point : une conférence entre tous les acteurs de l’hébergement d’urgence (associations, services publics etc...) doit se tenir pour mettre à plat les moyens et les difficultés du système.

Dans la rue

Cette semaine, une SDF de 44 ans est décédée sous une tente dans un parc près du Heyritz.

Il y a quelques jours également, nous avions évoqué la situation très délicate de collégiens arméniens, qui vient dans la rue avec leurs familles.

Certains étaient hébergés chez un professeur de collège. 

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