Jusqu’au 30 novembre, le centre culturel Victor Schoelcher à Strasbourg présente une expo photo de femmes blessées par les coups. Du fake pour faire réagir…

Les clichés sont signés du photographe strasbourgeois Olivier Boulay

À l’occasion de la journée internationale contre les violences faites aux femmes le 25 novembre, il a proposé de mettre en scène des femmes victimes de coups.

Des coups de ‘Je t’aime’… 

Des femmes ont passé des heures au maquillage pour simuler les traces de gifles, les pleurs. 

Aperçu de l’exposition dans notre slider, crédit photo O.Boulay.

Thérapie ?

Valérie Schoettel a participé aux séances. Tchapp avait déjà présenté cette strasbourgeoise, qui aide entre autres les SDF de la ville. 

Nous avons souhaité avec Olivier boulay exposer des photographies percutantes car il ne faut pas oublier qu'aujourd'hui encore, une femme meurt tous les trois jours en France sous les coups de son compagnon ou ex.

Ancienne victime de violences conjugales, Valérie témoigne, et panse aussi ses plaies avec cette prise de parole artistique.

Reste que de se revoir avec des (fausses) marques, a fait ressurgir chez elle des sensations très négatives...

Ce projet a été réalisé avec quelques personnes qui ont été touché par le sujet. Une sorte de thérapie pour certaines... Il était important d'y participer afin d'aider d'autres victimes, à notre façon. Même si, en ce qui me concerne, c'était il y a plus de 20 ans, avec mon premier compagnon. Je veux préciser que ce n'était pas le père de mes enfants. Réaliser cette séance ne fut pas évidente pour moi.

Les photos décrivent les émotions de la victime et ses sentiments, parfois, de culpabilité, de solitude, d’isolement. 

À coup de je t’aime, exposition gratuite à voir au 56, rue du Rieth à Strasbourg.

Un colloque contre les violences faites au femmes est organisé jeudi 22 novembre au PMC. Tchapp en a parlé ici

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